ALFREDO MANTOVANO
SOTTOSEGRETARIO DI STATO
MINISTERO DELL'INTERNO

 


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Articolo pubblicato su CORRIERE DELLA SERA
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Martedì 29 novembre 2005

Jean-Jacques Bozonnet

 

 

 L'hospitalisation d'Adriano Sofri relance le débat sur sa grâce


 

Le débat sur la grâce d'Adriano Sofri, fondateur du mouvement Lotta continua au début des "années de plomb", a été relancé après son hospitalisation d'urgence, dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 novembre. Victime d'une hémorragie à l'oesophage, dans sa cellule de la prison Don Bosco, à Pise, il a été opéré avec succès. L'état d'Adriano Sofri, placé en service de réanimation, demeurait "stationnaire" dimanche soir, selon les médecins.

Pour beaucoup, cet intellectuel âgé de 62 ans aurait inspiré la radicalisation de l'extrême gauche italienne, notamment les Brigades rouges. Il a été condamné, en 2000, à la suite d'une cascade de procès, à une peine de vingt-deux ans de prison pour le meurtre du commissaire Luigi Calabresi commis en 1972 à Milan. Depuis, Adriano Sofri refuse de demander sa grâce concernant un crime pour lequel il a toujours clamé son innocence.

Depuis sa prison, il collabore à divers journaux, y compris à Il Foglio, quotidien de droite qui milite activement pour sa grâce. Récemment, Adriano Sofri a bénéficié d'un régime de semi-liberté : il travaille pendant la journée à la bibliothèque de l'Ecole normale de Pise et regagne sa prison le soir ; de surcroît, il a un permis de sortie de deux jours par mois.

Dès que la nouvelle de son hospitalisation a été connue, des messages de sympathie sont parvenus de la part de personnalités de droite et de gauche. Les appels en faveur de sa grâce ont redoublé. "La guerre est finie, faisons en sorte qu'Adriano Sofri sorte rapidement de prison", a déclaré le sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, Alfredo Mantovano, membre du parti Alliance nationale (AN, droite nationale). Il appartient au garde des sceaux, Roberto Castelli, l'un des dirigeants du parti populiste de la Ligue du Nord, de transmettre la demande au président de la République, Carlo Azeglio Ciampi, lui-même favorable à la grâce. Jusque-là, il s'y est toujours refusé.

En attendant, la peine de prison d'Adriano Sofri pourrait être "suspendue" pour raison de santé. "Il doit poursuivre son traitement libre et chez lui", a estimé Niccolo Ghedini, député de Forza Italia et avocat personnel de Silvio Berlusconi.


    

 

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